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jeudi 1 novembre 2007

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Novembre 1998… Novembre 2007…

Dire que j’ai suivi une trajectoire circulaire serait exagéré. Une spirale, plutôt. Les phases de bonheur (seul ou à deux), les trous d’air (à deux mais plus souvent seul), les jours remises en causes et les semaines d’affirmation de soi se sont enchaînés dans une valse ininterrompue depuis neuf ans, au point de me donner l’impression d’être revenu à la case départ. Et pour cause.

Après avoir bouclé la boucle, ces dernières semaines, en me réfugiant dans des chansons destructrices inutilisées depuis des lustres, j’ai l’impression de remonter Memory Lane encore plus loin, jusqu’en 1998. La tentation d’un résumé romanesque sur dix ans devient alors irrésistible.

Parfois, la puissance de la mémoire olfactive vous ramène violemment dans un état d’esprit passé, oublié. Le parfum d’une ex sur votre voisine de métro. Une visite dans un bar à chicha, et votre environnement immédiat s’efface comme dans un rêve, pour vous transporter dans l’appartement lillois d’un ami chez qui vous l’aviez fumée pour l’unique fois de votre vie en 2002.

Parfois, une image suffit à raviver les souvenirs. Tomber par hasard sur une série télé québécoise, tournée à Montréal, et envisager presque sérieusement d’y repartir. Une photo oubliée entre deux pages d’un bouquin qui ressurgit comme par miracle (seule la photo ressurgit).

Et parfois, c’est un sentiment lui-même qui vous revient en pleine gueule, comme un essai argentin en contre après un en-avant de Rémy Martin. Parfois les sons, les images, les odeurs ne sont pas nécessaires.

Avoir des sentiments pour quelqu’un, ne pas savoir s’ils sont partagés, être dans une situation qui rend difficile la possibilité de s’en assurer, devoir ranger tout ça même si ça dépasse du tiroir, être bien décidé à diriger son esprit vers autre chose mais être dans un tel état de fatigue qu’il est impossible de ne pas replonger à la moindre occasion, échaffauder plusieurs scénarios, en changer trois fois par jour. Sans parler des rêves, ah oui, les rêves si éloignés de la réalité mais qui concrétisent ce que vous vous refusez à souhaiter durant la journée, et qui donnent aux réveils le goût désagréable de la déception.

Tout ça suffit à me donner l’impression d’être revenu en 1998. Même si je ne reconnais plus l'étudiant d'alors, je me sens atrocement proche de lui. Puis-je avoir plus de réussite que lui il y a neuf ans.





Dream Theater - Space-Dye Vest (JF'98 style)

#Posted at 20:55