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lundi 24 juillet 2006

Set the controls for the heart of the sun (8)

Dimanche 19 mars, 9 heures.

(…)

Réveil, tôt, pas tôt, trop tôt, qui sait. Emma repart chez ses parents, nous laisse prendre un brunch à Bastille. Discussions. Au Majestic Bastille, Renaissance, animation chiadée. Mimi parle d’Emma et moi, toujours à la deuxième du pluriel, ces projets en "vous" qui n’épargnent personne. Quelques minutes d’effondrement, ressaisissement, départ imminent.

Ils s’en retournent à Lyon, je pars en répète, prêt à en découdre. Sans y penser réellement, je pose l’éventualité d’un ultimatum à Clarknova : un concert à la rentrée, sinon plus rien. Je m’attends à une absence de réaction.

Ca ne sera pas nécessaire, la conversation s’engage toute seule là-dessus, on semble tous d’accord pour ça, c’est très bien.

Retour au bercail, il est dimanche soir, je suis en apnée depuis neuf jours, échec et mat. J’ai donné, j’ai pris aussi. Comme toujours, un flot de mots me monte à la gorge, je descends au Chat Noir pour commencer ce texte en me promettant de souffler un peu, de bouger moins, et de me mettre sur le chemin de la prochaine femme de ma vie sans en avoir l’air.

#Posted at 11:12 0 comments

jeudi 20 juillet 2006

Set the controls for the heart of the sun (7)

Jeudi 16 mars, 19 heures.

(…)

Réveil trop tôt. Métro, boulot. Restau indien, avec Stanie, joie d’un échange de doutes existentiels et réception d’une compile Princière. Rentré rue saint Maur, plus d’invités, le plaisir de retrouver la quiétude du chez-soi, mêlé à l’amertume désagréable du vide.

Réveil encore trop tôt. Métro, boulot. Vendredi, fin de semaine, échec au roi. Les lyonnais arrivent ce soir. Avant de les accueillir à vingt-deux heures, manger des sushis avec Emma, la revoir après plusieurs semaines de silence quasi radio, l’observer reprendre sa place dans l’affectif, l’entendre parler par touches subtiles de son bonheur amoureux. L’accompagner à Austerlitz, arriver juste à temps Gare de Lyon.

Ils arrivent, Pitch sort manifestement de deux heures de somnolence ferroviaire, Miriam toujours fraîche comme un gardon. Arrivée rue saint Maur, Pitch est aussi épuisé que moi, pas de folies, chacun dans son lit.

Réveil un peu moins tôt. Programme classique, dont on aurait tort de se priver. Librairies, petits cafés, restaus, bonnes bouffes. Après une visite à l’institut du Monde Arabe (caution culturelle du week-end), on retrouve Emma à Bastille. Déjeuner en terrasse, tagliatelles au foie gras, soleil parisien du mois de mars. Pour être honnête, je ne suis pas dans mon assiette. Difficile de gérer cette situation bancale, malgré un an d’équilibre précaire, entre amitié et affection, entre perspectives et regrets.

On entre au théâtre du Rond-point, une baignoire, deux chaises, créativité, acteurs inspirés, rire, fuite. Pas de restau, pas d’argent, manger le reste du legs belfortain à la maison, Mont d’Or, Montbéliard, Pink Floyd et Echoes sur la chaîne. Minuit, au lit, elle dort à côté de moi, je dors mal. Très.

(…)

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