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dimanche 19 juillet 2009

Comédie, à la manière de "Dieu seul me voit" (Bruno Podalydès)

Scène 29, intérieur nuit.

Le Héros accompagne l'Héroïne dans sa famille en Normandie. Les grands-parents de l'Héroïne sont là. Visite de la maison et du potager (forcer le trait sur les salades). Après le melon en entrée, le Héros est pris à partie par le grand-père de l'Héroïne, qui lui raconte comment il est arrivé en France en 1945. Le Héros a du mal à tout comprendre (penser à Darry Cowl pour le doublage). L'Héroïne le laisse gentiment se débrouiller : "J'ai eu Poupoune, il peut bien avoir Papy" (voir scène 28). Arrive l'instant fatal du fromage. L'Héroïne demande de la salade (cf intro potagère). Le père de l'Héroïne n'est pas d'accord parce qu'on la lui a refusée auparavant. La mère de l'Héroïne accepte. Le père fait la gueule pendant la préparation de la salade, il est pressé d'en découdre. Alors que le Héros se sert du fromage, le père de l'Héroïne lui demande :
"Vous voulez de la salade?"
"Euh dès que j'aurai fini de me servir en fromage".
"Mais vous voulez de la salade?"
"Euh ben oui mais dans 10 secondes là".
Sur ce le père de l'Héroïne se sert outrageusement en salade et laisse une feuille et demie au Héros (forcer le trait sur la salade). "C'est la jungle ici". (fondu enchaîné sur le potager).

Comédie tragique, à la manière des frères Coen.

Scène 30, intérieur jour.

Retour à table avec le Héros, l'Héroïne, ses parents et grands-parents. Lorsqu'ils arrivent à table, la carotte râpée a déjà été goûlument servie dans les assiettes (forcer le trait sur la carotte). Chacun mange l'entrée. Alors que le gigot est en train d'être servi, le grand-père se met à tousser. "J'étouffe". Sa fille : "Mais non, tu respires encore". "Kof kof krrreeeuueuehaaaaargh". Le grand-père crache des carottes râpées dans un mouchoir. Le Héros et l'Héroïne regardent leur assiette de gigot. ( gros plan gigot, forcer le trait sur l'aspect huileux). Le grand-père continue à cracher de la carotte, "kreuaargh je vais pas bien j'étouffe" (penser à Paul Préboist pour les doublages). Le père : "Vous savez, 5 minutes avant leur mort, tous les gens vivaient encore!". Le grand-père : "J'ai pas compris". Le père, en allemand : "5 Minuten vor ihrem Tod, alle Menschen lebten noch". Le grand-père : "Ah ah ah aarrghreuuarkh" (un peu d'éclaboussure de carotte sur l'objectif de la caméra).

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vendredi 17 juillet 2009

Comédie, à la manière de "Chat noir chatbBlanc" (Emir Kusturicka)

Scène 27, intérieur jour.

L'Héroïne participe à une fête de famille. Elle rencontre pour la première fois les parents du Héros. L'Héroïne dit bonjour à tout le monde en néerlandais (pour des raisons de budget, le film sera tourné en Flandres). L'ambiance est relativement décontractée (frites à table). L'Héroïne assiste le Héros dans sa prestation de sosie d'Elvis Presley et de Mark Knopfler. Elle ira même jusqu'à chanter "Etienne Etienne" de Guesh Patti en karaoke sans paroles. Les parents du Héros sont assez cool quoique. Au moment de quitter la fête, la mère du Héros appelle l'Héroïne "Ma Poule". On sent que tout peut déraper.

Comédie, à la manière de "Un air de famille" (Cédric Klappisch)


Scène 28, intérieur nuit.

L'Héroïne et le Héros sont à table avec les parents du Héros. Intérieur un peu vieillot. Le père du héros n'est visiblement pas très naturel, ça se sent. Ambiance un peu moins décontractée (pâté à table). On passe tout près d'une discussion meurtrière sur la politique. La mère du Héros raconte l'histoire tragique d'une femme qui s'est aperçu que son deuxième mari "Paf! Il était pédé! C'est quequ'chose!". (musique stressante, violoncelles si possible) Le père du Héros choisit ce moment pour son coup d'éclat. Au détour d'une conversation sur les vacances des parents du Héros en Provence, il provoque un silence, avance la tête en direction de celle de l'Héroïne, et lui dit d'un ton profond et grave : "On va voir POUPOUNE!!!". (silence gêné) L'Héroïne est soudain téléportée dans un monde parallèle, ne comprend plus rien à la conversation (yeux vides). Le Héros tente tant bien que mal de faire la jonction, mais sans succès. L'Héroïne et le Héros battent en retraite dans la chambre d'amis et ferment la porte en dernier rempart contre la folie. (extinction des feux)

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