Set the controls for the heart of the sun (6)

Mercredi 15 mars, 6 heures 30.

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Réveil difficile. La saucisse de Montbéliard encore sur l’estomac, je me prépare à pas feutrés, histoire de ne pas réveiller mes invités. Ce soir, nous nous retrouverons au Grand Rex pour le concert de David Gilmour. Rentrer du boulot, déposer le sac, manger en courant un carré de pizza molle, reprendre le métro, prendre place au dernier rang, s’asseoir et écouter. On a d’abord droit à l’intégralité du dernier album – pas encore écouté – qui me laisse une bonne impression.

Mais après l’entracte, c’est Shine on you crazy diamond, Echoes, Wish you were here, Comfortably numb, ces chansons à la beauté éternelle. Un plaisir immense, partager avec les amis présents ces moments inoubliables, chanter à tue-tête et pleurer comme une madeleine.

On rentre à la maison, il est minuit, les belfortains partent demain, on s’échange le plaisir d’avoir vécu ces quelques jours ensemble et l’envie de se revoir au plus vite.

On est jeudi matin, il est six heures trente, les pas de loup jusqu’à la salle de bains, laisser un petit mot, fermer la porte sans bruit. Ce soir c’est la trêve, je me retrouve seul dans l’appartement. Pas pour longtemps.

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