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First Name: Some Kind Of Time : Born in 1979 Location : Paris Feed Archives février 2005 mars 2005 mai 2005 août 2005 décembre 2005 avril 2006 mai 2006 juin 2006 juillet 2006 juin 2007 juillet 2007 août 2007 octobre 2007 novembre 2007 décembre 2007 janvier 2008 février 2008 mars 2008 avril 2008 mai 2008 octobre 2008 décembre 2008 février 2009 juillet 2009 août 2009 août 2011 août 2013 décembre 2013 Links Bat Lisbei Monsters under the bed Juliette Medellia |
dimanche 30 avril 2006 0 Comments:Enregistrer un commentaireSet the controls for the heart of the sun (3) Samedi 11 mars, 16 heures. (…) Arrivée Gare Lille Flandres. Je retrouve les parents au bout de la rue Faidherbe. Nous avions rendez-vous sur la Grand Place mais ils ont remonté mon itinéraire, pour pouvoir guetter mon arrivée parmi les passants au bout de la Rue Faidherbe. On part prendre un café Brasserie André. De passage à Lille pour la soirée, il était impensable que je ne leur accorde pas une entrevue. Je les vois avec plaisir, même s’ils mettent systématiquement un peu de pression sur l’évènement. Sujet du moment : mon hypothétique achat d’appartement, dont ils mettent beaucoup de cœur à se mêler. Je finis par passer deux heures avec eux, je baille souvent, trop fatigué pour que ça ne se voie pas. “Tu devrais dormir plus…” Effectivement, maman, tu tiens un bon point. 18 heures, je rejoins Charles au supermarché pour quelques courses. Il m’a invité à cette soirée il y a plus d’un mois, on peut presque dire qu’il l’a organisée pour moi. “Pour te faire rencontrer des copines”. Trop content qu’on s’occupe de mon célibat, j’avais accepté sans rechigner. Avec enthousiasme, même. J’avais oublié de me méfier de ce genre de traquenard… Sur le parking, en attendant mon hôte, je passe un coup de fil à Emma, toute à son week-end avec son homme. La conversation est tendue, j’ai l’impression d’être malvenu. A plus tard, oui. Les courses faites, nous arrivons chez Charles. Je mets en chantier ma tarte aux poireaux et au saumon, promise aux autres invités lors des échanges de mails “qui amène quoi”. Le temps pour Charles et moi d’évoquer dix minutes de nos états des lieux sentimentaux, les invités arrivent. Les conversations se font, les rires stridents éclatent, je plisse les yeux à chaque poussée à 6000 hertz, en plein dans le trou de mon audiogramme. Je peine à trouver ma place, je me décide finalement à entamer la conversation avec Céline, amie de Charles, la fameuse célibataire qui était censée me faire pousser des ailes dans le dos. Enthousiasme fortement tempéré, coupe de cheveux catho certifiée, cartée UMP et humour coincé. Faisons bonne figure… On finit dans un bar à cocktails fraîchement ouvert, je prends un monstrueux milk-shake à la fraise, échange de deux ou trois opinions cinématographiques, le camp des auteurs contre le camp des pop-corn. Il est 2h30, on lève le camp. Rentrés chez Charles, je déplie matelas et sac de couchage pendant que Charles me demande évidemment ce que j’ai pensé de Céline. Rien, en fait. Il est trois heures, et je m’endors la tête sur deux oreillers trop petits et trop durs, au son de la pompe à air de l’aquarium. Réveil 9 heures. (…) |